Cirick entra dans le restaurant. Il s'était habillé pour passer innaperçu dans la foule. De long jeans usés aux talons, une cagoule noire où était dessinée une tête de mort diabolique en rouge et des lunettes fumées. Il avait transféré ses fusils dans ses amples poches de pentalon et avait caché un couteau dans sa manche. il repéra marc Poirier dans un coin de la salle à manger un train de dîner en travaillant sur son ordinateur portable. Il alla s,assir en avant de lui. L'homme d,affaire leva brièvement le yeux avant de retourner à son travail à le voyant s'asseoir.
- Tu me dois de l'argent.
- Dégages le jeune. Tu me dérange. Je te paierai pas à dîner.
- Je crois que tu ne me comprend pas bien.
Marc leva de nouveau les yeux et dévisagea l'adolescent.
- Darkhorn?
L'adolescent se leva et alla s,asseoir juste à côté de l'homme d'affaire. Il lui passa le bras autour des épaules en lui serrant discrètement le collet. Marc blêmit en sentant la lame sur la gorge.
- Ne dis pas mon nom où tu risques d'être aussi mal partit que ton compétiteur. Me suis-je bien fait comprendre?
Personne autour ne réagissait. Après tout, Cirick semblait seulement entourer de son bras les épaules de marc dans une franche camaraderie. Une serveuse s,enquéra toutefois du teint pâle de l'homme.
- Allez-vous bien monsieur?
- Tout à fait, répondit Cirick. C'est juste que je viens tout juste d'avoir le regret de devoir annoncer à mon cher oncle la mort de son plus jeune enfant suite à un tragique accident. En sachant cela, je trouve qu'il réagit plutôt bien.
Lui offrant un sourire charmeur, Cirick fit signe à la serveuse de partir.
- Tu attires trop de monde, Marc. Tu ne voudrais pas avoir encore plus de morts sur la conscience. Les gens qui ne font pas mon métier ont généralement bien de la difficulté à vivre avec ça sur la conscience. Pour ton dernier de famille, j,espère que tu as mon argent. Si ce n'est pas le cas... un malencontreux accident risque fort de lui arriver réellement.
- Vous ne feriez pas ça...
- J'me gênerais.
Marc tramblait et pleurait légèrement. La serveuse ne s'inquiéta plus croyant dur comme fer que le pauvre homme venait de perdre son dernier enfant.
- Votre argent est dans la mallette à mes pieds.
Cirick le lâcha pour prendre la malette.
- J'espère pour vous que le compte y est.
Sur ce, l'adolescent se leva et quitta le restaurant.
- Au revoir mon oncle! Et bonne chance!